Le Comité 21 en action
Présentation des Voeux du Comité 21 : du neuf en 2019 !
Le 22 janvier dernier, le Comité 21 présentait ses Vœux de début d’année à la Maison des Economies Solidaires et Innovantes (Les Canaux). Après le débat « Humanité, humanisme et climat », Bettina Laville a pris la parole pour présenter les nouveautés pour 2019. Pour cette nouvelle année, le Comité 21 prend en effet un nouveau départ puisque, près de 25 ans après sa création, il a souhaité actualiser ses statuts. Les Vœux 2019 ont été l’occasion de mettre en lumière ces changements, parmi lesquels l’actualisation de l’objet social, la création d’un groupe associatif qui réunira plusieurs établissements – un établissement national et des établissements régionaux pour accompagner les acteurs sur les enjeux territoriaux – la simplification des barèmes d’adhésion, ou encore la création d’un 5e collège destiné aux citoyens. La nouvelle directrice de l’établissement national, Sarah Schönfeld, ainsi que le directeur de l’établissement Grand Ouest Antoine Charlot, ont ensuite détaillé leur feuille de route pour 2019 ainsi que les expertises de chaque établissement, avant de célébrer ce début d’année avec les participants. Le Comité 21 tient à remercier chaleureusement à la centaine d'adhérents et acteurs du développement durable présents pour l'occasion, ainsi que l’équipe des Canaux pour leur accueil.
Pour en savoir plus sur les nouveautés 2019
Posté le 14/02/2019
Interview de Brigitte Collet, ambassadrice Climat, sur les enjeux de la COP24
La COP24 s’est ouverte hier 2 décembre à Katowice. Brigitte Collet, Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique, a répondu à nos questions sur les enjeux majeurs de cette COP, dans notre dernière lettre d'information.

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La COP24 s’ouvre le 2 décembre prochain à Katowice, quels sont pour vous les enjeux majeurs de cette négociation à venir ?
 

Nous attendons trois résultats de la COP24 : l’adoption des règles d’application de l’accord de Paris ; une réaction des Etats au nouveau signal d’alarme que nous a adressé le GIEC ; enfin, l’accélération de l’action. La COP24 sera un rendez-vous capital pour garantir l’efficacité de l’accord de Paris et de l’action climatique globale dans un contexte d’extrême urgence. Les négociations des règles d’application de l’accord de Paris progressent mais sont complexes et délicates, notamment sur deux sujets. D’abord, la question de la différenciation des obligations entre pays développés et pays en développement. Elle était stricte jusqu’à présent et doit s’effacer pour aboutir à un régime commun mais qui présente les flexibilités nécessaires pour permettre aux pays qui n’en ont pas la capacité de la développer progressivement. Cette flexibilité ne doit, bien évidemment, pas nuire à l’ambition de l’accord. L’autre grand sujet est celui des financements, essentiels pour que les pays en développement, en particulier les plus pauvres et vulnérables, puissent mener leur action climatique. Le 11 décembre le Dialogue Talanoa permettra aux ministres de faire un premier bilan de l’action trois ans après la COP21 et d’évaluer le chemin à parcourir pour tenir les objectifs de l’accord de Paris. Ils le feront sur la base du rapport du GIEC sur l’impact d’un réchauffement de 1,5°C, dont nous devons tirer les conséquences en rehaussant le niveau d’ambition des NDC d’ici 2020, et pour ce qui nous concerne celui de la NDC européenne. Enfin, nous soutiendrons les initiatives qui permettent d’accélérer l’action, qu’elles soient le fait des collectivités locales, des entreprises, des financiers ou des Etats. Nous mettrons ainsi en valeur celles lancées lors du One Planet Summit.  

Avez-vous bon espoir que les négociations aboutissent à des accords sur ces questions malgré la montée en puissance de gouvernements de plus en plus ouvertement climatosceptiques et/ou de plus en plus tournés vers leurs intérêts nationaux court-termistes ?
 

J’ai bon espoir parce que l’accord de Paris est considéré par l’immense majorité comme la meilleure feuille de route pour faire face à une menace qu’on ne peut combattre seul, ni par des mesures de court-terme. Il est déjà quasi-universel avec 184 Parties (183 pays et l’UE). Le soutien à l’accord est donc fort et aux Etats-Unis mêmes nombre d’Etats, villes, entreprises se mobilisent. La pré-COP à Cracovie a récemment confirmé que la volonté d’adopter les règles d’application était là. L’Union européenne et la France sont très engagées pour parvenir à des règles ambitieuses, conformes à la lettre et à l’esprit de l’accord de Paris et qui le rendront pleinement opérationnel.  

Des voix montent pour réclamer plus de « transition juste ». Comment la France conçoit-elle ce principe et le soutient-elle ?
 

La présidence polonaise a mis à l’ordre du jour de la COP ce thème très important de l’accompagnement du monde du travail face aux bouleversements économiques et sociaux liés à la transition écologique. L’Union européenne soutiendra la déclaration proposée par la Pologne sur solidarité et transition juste. La transition écologique doit en effet être solidaire alors que les effets du changement climatique affectent plus durement les plus fragiles à l’intérieur des pays mais aussi les pays les plus vulnérables. Nous exprimons notamment cette solidarité par nos financements climat à destination des pays en développement, qui augmentent progressivement et atteindront 5 milliards d’euros annuels d’ici 2020, avec une part renforcée pour l’adaptation, essentielle pour les plus vulnérables.

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Le Comité 21 organise à Katowice sur le Pavillon France une conférence dédiée aux enjeux de l’adaptation, qui se tiendra le mardi 11 décembre de 16h à 17h30. Cette conférence mettra en lumière les actions déjà menées par ses membres mais également tout ce qu’il leur reste à accomplir. Bettina Laville, présidente, et Sarah Schönfeld, responsable International, seront présentes à la COP24 du 10 au 13 décembre.

Le 17 décembre matin, le Comité 21 rendra compte de cette COP à l'occasion d'un débat sur "Bilan de la COP24 : l'accord trouvé à Katowice est-il à la hauteur des enjeux climatiques ?" à Bpifrance, de 9h00 à 10h30.

Pour en savoir plus
Posté le 03/12/2018
A découvrir : nouveau numéro d'Infos 21 sur la lutte contre le changement climatique !
A la veille de la 24ème Conférence des parties-COP24 et dans le contexte actuel d'alertes à un « effondrement » possible, le nouveau numéro d'Infos 21, notre lettre d'information, est consacré à la lutte contre le changement climatique. Découvrez l'édito de Bettina Laville «Fin du monde, fin de mois et réchauffement climatique», et l'interview de Brigitte Collet, Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique.

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En ce mois de décembre 2018, la transition énergétique est au cœur de l'actualité. Et pas seulement parce que la 24ème Conférence des parties se tient du 2 au 14 à Katowice en Pologne.

Quelle que soit l’opinion qu’on porte sur le mouvement des « Gilets jaunes », on se souviendra de cet automne 2018 pour avoir porté sur la scène politique les complexités des arbitrages entre le long terme et le court terme : l’échec, on espère momentané, de la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; la contestation de la taxe carbone, instrument indispensable de régulation des émissions ; la revendication de la justice sociale que les manifestants n’appellent pas encore justice climatique. Tout ceci dans un contexte où les alertes à un « effondrement » possible se multiplient. S’il fallait une confirmation, la « transition », que d’aucuns entonnent comme positive et enthousiasmante, comme une exaltante opportunité, ne se fera pas sans douleur. Qui, d’ailleurs, pouvait en douter ?  

Pour les alertes, elles sont nombreuses : citons le nouveau rapport du GIEC sur les « impacts d’un réchauffement climatique global de 1,5 C » en octobre dernier, et, coup sur coup, en novembre, le rapport publié par un collectif de l'Université d'Hawaï dans la revue « Nature climate change » sur les risques cumulés entraînés par le changement climatique, et le rapport gouvernemental américain « National climate assessment », mandaté par le Congrès. 

La transformation est enfin enclenchée notamment via un taux signifiant de la taxe carbone. Comment en effet être crédible sur la scène européenne, au moment des risques de désengagement, et mondiale, en regard des pays tentés de rompre avec l'Accord de Paris, si on n'est pas soi-même exemplaire, ou tout au moins volontariste ? Pour les arbitrages de la Programmation pluriannuelle de l’Energie - PPE, elles entérinent de solides avancées : une trajectoire en ligne avec l’objectif de 32 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2030, la priorité réaffirmée à l’efficacité énergétique, la géothermie, le biogaz. L’arbitrage sur le nucléaire fait grincer des dents, mais il est de bon sens, au vu des enjeux économiques et écologiques. L’annonce d’un grand débat citoyen ne peut que satisfaire le Comité 21, qui va tenir début 2019 son deuxième forum sur la citoyenneté écologique.  

Pour la conjugaison des justices sociale et écologique, on n’en est qu’au début. Certes les inondations, les incendies, la fonte des glaciers, entre autres, nous rappellent à la réalité de l'anthropocène, et traduit un nouveau sens des responsabilités collectives. Mais cet anthropocène doit aussi fonder de nouveaux rapports sociaux, et là, on a du chemin à faire. Laissez-moi reprendre les paroles de réaction au discours du Président de la République d’Aurélien Barrau, auteur de l’appel des 200 personnalités en septembre dernier « il n’est sans doute pas possible de faire face au drame actuel en tentant désespérément de sauvegarder un système mortifère et agonisant. Il faudra aller plus loin. (…) Le seul espoir face à la catastrophe en cours, c’est que, finalement, forcés d’inventer un autre rapport à la nature, du dedans, nous soyons aussi contraints d’inventer un autre rapport à nos semblables. Peut-être la nécessité écologique sera-t-elle finalement le salut social. »  

L’espoir, avant la COP24, se trouve du côté des acteurs non-étatiques, il faut mentionner le premier rapport annuel de l' « Observatoire mondial de l'action climatique non-étatique » de l'association Climate Chance, et bien sûr les expériences concrètes présentées dans ce numéro 192 d'Infos 21 par les adhérents.   Mais il faudra aussi s’adapter ; c’est notre conviction. Dans le cadre des priorités de sa feuille de route 2017-2020, le Comité 21 a lancé en septembre dernier, avec le soutien du Ministère des Affaires Etrangères, de l'ADEME, de la CDC, d’EDF, de Veolia, d’Engie, et de Suez, un programme dédié à l’adaptation aux changements climatiques, arguant que la transformation des activités et des territoires sont des enjeux essentiels en regard des conséquences du changement climatique : recherche scientifique, appui-conseil aux adhérents, rencontres-débats, décryptage des enjeux internationaux... Dans ce cadre, une session de terrain se tient le 19 décembre à l'occasion du 2ème Colloque national Sciences et Sociétés, co-organisé par les GREC-PACA, CNFCG, GICC, à Marseille sur le thème « Adaptation et territoires ».  

Á la veille de la COP24, et pendant la COP14 de la Convention sur la diversité biologique (Sharm El-Sheikh, en Égypte, 17-29 Novembre 2018), le Comité 21 a réuni dans une rencontre-débat le 5 novembre dernier les deux Ambassadeurs français en charge, Brigitte Collet pour le climat, (qui nous fait le plaisir de répondre à nos « 3 questions…) et Xavier Sticker pour la biodiversité, Car, encore une fois, il ne faudrait pas que l’actualité énergétique occulte le silence des oiseaux…  

Alors, rendez-vous pour les conclusions de la COP14, et pour la COP24, où le Brésil sera beaucoup observé, avant que ne le soit, pour la COP25, la nouvelle Commission européenne. 

Bettina Laville, présidente du Comité 21

Lire ce numéro
Posté le 29/11/2018
Associations : responsabilité sociétale et enjeux d'intérêt général
Le nouveau numéro de la newsletter du Comité 21 vient de paraître sur la Responsabilité sociétale des associations avec une interview de Yannick Blanc, président de la Fonda, dans le cadre de l'Université de la prospective "Faire ensemble 2030" à laquelle le Comité 21 s'est associé...

Yannick Blanc, Président de la FONDA – Forum national des Associations & Fondations

Pouvez-vous nous présenter la FONDA, son rôle, ses membres, son positionnement dans le contexte national des politiques de solidarité et de cohésion sociale ?  

Créée au début des années 80, la Fonda a d’abord été la première plateforme inter-associative d’où sont nés ce que sont aujourd’hui le mouvement associatif et le haut-comité à la vie associative. C’est aussi à la Fonda qu’a été rédigé « l’amendement Coluche » qui a créé le régime fiscal de déduction des dons aux associations d’intérêt général. Aujourd’hui, la Fonda est le think tank du monde associatif. Au cours de ces dernières années, elle a popularisé auprès des responsables associatifs l’utilisation de la démarche prospective. Les projets associatifs naissent souvent du désir de changer le monde, à petite ou à grande échelle, mais le monde change parfois plus vite que les projets… La prospective permet aux associations de clarifier leur positionnement et leur stratégie dans un monde en mutation. L’évolution des formes de l’engagement bénévole, les questions de gouvernance et la fragilité de leur modèle économique sont les trois questions que se posent en permanence les associations, notamment dans le secteur de la solidarité.  

Quel est l'objectif de vos Universités de prospective, et plus particulièrement celle des 22 et 23 mars sur les ODD ?
 

C’est un moment d’apprentissage et d’intelligence collective pendant lequel nous nous efforçons de croiser les regards et les expertises, de nourrir la réflexion par les retours d’expériences et de nous exercer aux méthodes de la prospective. Nous avons choisi la thématique des ODD pour trois raisons. D’abord, bien sûr parce que l’urgence écologique est là et qu’elle est étroitement liée à la crise du modèle néo-libéral, notamment au point de rupture qu’ont atteint les inégalités dans le monde. En second lieu parce que, en tant que méthode d’action collective, les ODD répondent à une interrogation permanente des associations : comment inscrire l’action que je mène à mon échelle dans des enjeux qui me dépassent ? Enfin parce que, comme le Comité 21, nous pensons que la mobilisation de la société civile sur les ODD est aujourd’hui essentielle. Si nous y réussissons, nous pouvons faire des ODD le langage commun des politiques, des entreprises et des citoyens. Cette université ouvre notre nouveau cycle de prospective, Faire ensemble 2030, ses travaux se poursuivront sous la forme d’ateliers du Faire ensemble pendant deux ans, jusqu’à la prochaine session.  

Vous êtes aussi le président de l'Agence du service civique, que connaissent bien toutes les associations. Pouvez-vous nous en tirer un bilan et en tracer quelques perspectives ?
 

En accueillant près de 125 000 jeunes volontaires en 2017, nous sommes devenus le premier pays d’Europe pour le volontariat des jeunes. Le Service civique a été conçu comme une école de l’engagement et de la citoyenneté et quand on voit l’intérêt des jeunes pour les missions de solidarité, on peut penser que cet objectif est atteint. Mais, en considérant leur mission d’intérêt général comme une première expérience professionnelle, ils en ont aussi fait un outil d’orientation et d’insertion professionnelle. L’avenir du service civique est donc non seulement de continuer à grandir, mais aussi de s’articuler plus étroitement avec les parcours d’études et de formation professionnelle des jeunes. Son succès et son impact lui assurent d’être une composante essentielle du futur service national universel.   https://fonda.asso.fr/
Posté le 28/03/2018
A découvrir : Infos 21 spécial Citoyenneté écologique
A la suite de son 1er Forum sur la Citoyenneté écologique du Comité 21, le 25 janvier dernier à l’Agence Française de Développement, le Comité 21 a lorgiquement décidé de consacrer son premier Infos 21 de l'année sur le même thème. Retrouvez l'interview de Christian Leyrit, président de la CNDP, et les initiatives de nos adhérents sur les aspects de la citoyenneté écologique...
A lire

Christian Leyrit, Président de la Commission nationale du débat public (CNDP)
 
Pouvez-vous nous présenter la Commission nationale du Débat Public et son rôle lors de l’élaboration des grands projets d’aménagement ?
 
Créée en 1995 par la « Loi Barnier » relative au renforcement de la protection de l'environnement, la Commission nationale du débat public (CNDP) est devenue une autorité administrative indépendante en 2002. Sa mission est de veiller au respect de la participation du public au processus d'élaboration des projets d'aménagement ou d'équipement dès lors qu'ils présentent de forts enjeux socio-économiques ou des impacts significatifs sur l’environnement ou l’aménagement du territoire. L’ordonnance du 3 août 2016 relative à la démocratisation du dialogue environnementale élargit les missions de la CNDP aux plans et programmes d’intérêt national. La Commission est également responsable de la constitution et de la gestion de la liste nationale des garants de la participation. L’enjeu de cette réforme est essentiel puisqu’il s’agit de mettre en œuvre une nouvelle forme de gouvernance publique fondée non plus sur des rapports de force mais sur l’écoute et la co-construction de l’intérêt général. La CNDP est composée de 25 membres d’horizons différents (parlementaires, élus locaux, grands corps de l’État, associations, patronat, syndicats…). Garants de l’indépendance de la CNDP, nous nous engageons à renforcer la place du citoyen dans le processus de décision.  

Quels freins et leviers identifiez vous pour faciliter le débat public ?
 
Depuis 2002, plus de 80 débats publics ont été organisés. Lorsque la CNDP décide d’organiser un débat public, elle met en place une commission particulière du débat public (CPDP). Elle en désigne le président et les membres chargés de l'organisation et de l'animation du débat. Cette procédure permet aux citoyens de s'informer et d'exprimer leur avis sur le projet, plan ou programme. À l'issue du débat, la CPDP établit un compte rendu et la Commission nationale en dresse le bilan. Si nous ne donnons pas d’avis, le maître d'ouvrage doit néanmoins motiver sa décision de poursuivre ou non le projet. Le débat public est utile : les projets sont le plus souvent modifiés, parfois de manière significative, certains sont même abandonnés. L’impact du débat reste la principale préoccupation du public. Il doit avoir lieu suffisamment tôt, en amont des décisions, lorsque les choix ne sont pas arrêtés et que d’autres options sont possibles. C’est la condition pour restaurer la confiance des citoyens. Il faut aussi développer des outils et méthodes qui favorisent l’expression de tous les publics. Enfin, la transparence et la pluralité de l’information sont des enjeux majeurs. Aucun sujet ne doit être réservé aux experts ou aux « sachants ».  

Quelle mobilisation des citoyens au regard des enjeux écologiques ? Comment favoriser l'émergence d’une culture de participation des citoyens dans des projets nationaux ou locaux?
 
L’environnement et le développement durable sont des sujets centraux à la fois pour les responsables politiques, la société civile et les citoyens. En préparation de la COP21, la CNDP avait co-initié, avec le secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (UNFCCC) et deux partenaires, un débat citoyen planétaire sur le climat et l’énergie. Le samedi 6 juin 2015, 10 000 citoyens ont ainsi participé à 97 débats, organisés dans 76 pays, leur permettant de se former une opinion éclairée et de donner leur avis sur cinq sujets-clef des négociations de la COP21. Ce type d’initiative favorise l’éveil d’une conscience écologique mondiale. L’ordonnance du 3 août 2016 encourage le développement d’une culture de la participation, en particulier avec le droit d’initiative citoyenne. Ainsi, pour les grands projets, 10 000 ressortissants européens résidant en France peuvent désormais saisir la CNDP pour demander un débat public. Pour les projets petits ou grands, ainsi que pour les plans ou programmes régionaux ou infrarégionaux, une concertation préalable doit être organisée sous l’égide d’un garant désigné par la CNDP.  
www.debatpublic.fr/
Posté le 31/01/2018
L'adaptation au changement climatique, un ouvrage ancré dans l'actualité !
Dans le cadre de la COP23 (Bonn, 2017), et après les épisodes d’ouragans, d’inondations et d’incendies dans diverses parties du monde cet été et cet automne, L’adaptation au changement climatique propose de réfléchir aux enjeux nouveaux qu’impliquent les variations de climat sur la planète. S’adapter n’est plus une alternative mais une nécessité. Dès lors, comment le faire ? De quels moyens disposons-nous ? Quels sont les véritables objectifs ?

S’adapter au changement climatique comme au changement global est devenu un objectif vital pour toutes les sociétés. Parfois confrontées de façon brutale à l’exacerbation, en fréquences et en intensité, de phénomènes météorologiques tels qu’inondations, sécheresses ou tornades, elles doivent aussi faire face à l’augmentation des températures et à leurs impacts sur l’équilibre des écosystèmes, l’évolution des espèces, animales et végétales, comme sur le développement des populations humaines, leur condition de vie, leur organisation sociale… Si l’étude des variations du climat au cours du temps montre la capacité des écosystèmes à s’adapter ou à se transformer, l’accélération de certains phénomènes, comme l’augmentation planétaire de la température due aux activités humaines, peut conduire à un point de non-retour. Cet ouvrage, composé de plus d’une quarantaine d’articles écrits par 74 scientifiques et experts du sujet, est unique. Il casse l’opposition entre atténuation et adaptation et atteste de ce que l’adaptation est une question centrale de nos sociétés. Il suscite une réflexion sur ce qu’est l’adaptation, et la maladaptation, faisant intervenir plusieurs champs disciplinaires, sectoriels et territoriaux. Tout en montrant les freins et les limites, il témoigne et propose des façons d’agir et de s’adapter. Ces contributions viennent en appui à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat (2015) et en particulier à la COP23 (23e Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, à Bonn, 6-17 novembre 2017), conférence climatique dont l’une des priorités porte sur l’adaptation, tant dans ses objectifs que dans son financement. Cet ouvrage est le résultat d’un partenariat entre le CNRS et le Comité 21. Il a été co-dirigé par Agathe Euzen (directrice adjointe scientifique à l’Institut écologie et environnement du CNRS), Bettina Laville (conseillère d’Etat, présidente du Comité 21), et Stéphanie Thiébault (directrice de l’Institut écologie et environnement du CNRS). La version anglaise Adapting to Climate Change - A question for our societies est aussi disponible : www.edisens.fr/adapting-to-climate-change-ebook  

A noter : un débat « Après la COP23 et à l’occasion de la publication de l’ouvrage CNRS/Comité 21, quelle adaptation au changement climatique ? »  aura lieu le 21 novembre à 18h00 au siège du CNRS (Paris).

Communiqué de presse
A commander

Posté le 19/10/2017
Invitation : la première étape du Tour de France des ODD vous attend à Angoulême début novembre !
Alors que les Objectifs de développement durable viennent de fêter leur deuxième anniversaire, leur diffusion et leur déclinaison dans les territoires doivent s’amplifier. C’est pourquoi le Comité 21 a imaginé le Tour de France des ODD, et vous convie les 7 et 8 novembre prochains à la première étape qui s’arrêtera en Nouvelle-Aquitaine. Elle se tiendra à Angoulême, à la Cité internationale de la BD. Ce rendez-vous régional, soutenu par le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, le Commissariat général à l'égalité des territoires, le Commissariat général au développement durable, la DREAL Nouvelle-Aquitaine, la SNCF, et Véolia, sera organisé avec le concours des adhérents du Comité 21, de la mairie d'Angoulême et des acteurs régionaux et nationaux du développement durable et de la solidarité internationale. L'ambition de ce grand événement : promouvoir les ODD dans les territoires et les stratégies, auprès des acteurs locaux, montrer les initiatives déjà à l'œuvre et promouvoir leur contribution à la réalisation de l'Agenda 2030.
Programme
Inscription
Posté le 12/10/2017
Découvrez l'ODD16 dans notre newsletter de septembre
Le dernier numéro d'Infos 21, newsletter mensuelle du Comité 21 adressée à plus de 10 000 contacts, vient de paraitre sur l'ODD 16 "Paix, justice et institutions efficaces". Découvrez l'interview de Michel Cibot, délégué général de l'Association Française des Communes, Départements et Régions pour la Paix.
"Nos missions prennent place dans une histoire caractérisée par un adage profondément ancré : Si vis pacem, para bellum... Si tu veux la paix, prépare la guerre. Avec un tel héritage, se consacrer à la paix peut sembler mission impossible. La guerre est omniprésente, mais la diplomatie, les armistices, les traités de paix sont omniprésents aussi dans toute l'histoire humaine ! Se donner pour objectif de cultiver la paix est un défi mais quand l'ODD 16 invite les Etats à « promouvoir l'avènement de sociétés pacifiques et ouvertes à tous... » ; nous sommes confortés dans l'idée que ce défi vaut d'être relevé. C'est notre grand objectif en tant qu'autorités locales. Notre réseau mondial appelé « Mires pour la paix » a été créé par les maires de villes symboles : Hiroshima et Nagasaki. Il compte aujourd'hui près de 7 500 collectivités territoriales de 162 pays, soit une moyenne de 46 par pays. En France, nous avons créé l'AFCDRP (Association Française des Communes, Départements et Régions pour la Paix), pour mutualiser l'action avec près de 150 collectivités. Ce réseau permet de travailler sur différents leviers du développement local : l'éducation, la santé, l'environnement, le climat, autant de questions en synergie avec la paix et plus précisément avec la culture de la paix telle que définie par les Nations unies (Résolution A/RES/52 13 et A/53/243). Notre réseau bénéficie du statut Ecosoc au sein des Nations unies. Notre action s'inspire de nombreux textes dont la Charte des Nations unies ou le traité de non-prolifération adopté et ratifié par la quasi-totalité des Etats dont la France. Faire connaître ces références fait aussi partie de la dimension éducative de nos missions..."
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Posté le 29/09/2017
Pour tout savoir sur l'appropriation des ODD par les acteurs français
Depuis 2016, la France est engagée dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030, composé de 17 Objectifs de développement durable (ODD) adoptés en 2015, et qui devront être accomplis dans les 15 prochaines années. Ces ODD renouvellent la feuille de route de Rio 1992 et l'Agenda 21 dont est issu le Comité 21. Ils s’adressent à tous les pays et entraînent tous les acteurs, notamment non-étatiques, dans la dynamique d’un développement vertueux, pérenne et juste. Pour Bettina Laville, Présidente du Comité 21, « leur portée universelle dessine pour le 21ème siècle les directions d’un monde connecté, qui tisse une trame de solidarité entre les individus et les groupes ». Mais après plus d’un an de mise en œuvre, quelle est l’état d’appropriation des ODD par les acteurs non étatiques français ? Le Comité 21 publie aujourd’hui un rapport sur la question, fruit d’un travail collectif avec ses adhérents et partenaires.

Le Comité 21, premier réseau d'acteurs du développement durable en France, initie en 2017 un rapport destiné à évaluer le niveau d'appropriation de l’Agenda 2030 et ses 17 ODD par les acteurs non-étatiques français. Fruit d’un travail collectif, ce rapport identifie de nombreuses initiatives concrètes, mais souvent trop isolées, et vise à amorcer des partenariats et des coalitions permettant la massification progressive des bonnes pratiques et des comportements afin de favoriser l'acculturation des ODD dans la société française.  
Cette première édition présente et analyse les contributions d'un échantillon de 49 acteurs non-étatiques volontaires,
représentants d’entreprises, de collectivités territoriales, du monde de l’enseignement, d’ONG et de la recherche, dont la plupart sont membres du Comité 21. Elle sera enrichie en 2018 et 2019 par d'autres concours, notamment par les acteurs des territoires dans le cadre d'un « Tour de France des ODD » engagé dès cette année. 

Les trois questions posées aux contributeurs portaient à la fois sur :
  • une appréciation générale de l'état de sensibilisation des acteurs non-étatiques français sur l’Agenda 2030 et ses 17 ODD à la mi-2017 ;
  • les outils à disposition des acteurs pour l’utilisation, la mise en œuvre et l’évaluation de ce nouveau cadre universel que constituent les ODD ;
  • les recommandations à formuler pour leur meilleure appropriation.
Dans l'ensemble, la connaissance des ODD et leur appropriation sont encore jugées limitées et superficielles, à la fois parce que ces Objectifs sont relativement récents et encore réservés aux initiés, mais aussi parce que leur déclinaison peut sembler difficile, du fait de leur universalité, du nombre des cibles visées et de leurs interrelations. Pour Martine Combemale, Directrice fondatrice de l’ONG Ressources Humaines sans frontières « l’appropriation des ODD passe avant tout par l’information et la sensibilisation au plus près des préoccupations du terrain ». Pour qu’ils soient appropriés et mis en œuvre, un des enjeux principaux réside bien dans la territorialisation des ODD. Pour Alain Rousset, Président de la région Nouvelle Aquitaine, « les ODD sont une opportunité pour donner du sens à l’action publique ».

Parallèlement, les contributions font état d'une sensibilisation des acteurs en réelle augmentation et d'une pleine conscience que les ODD représentent une véritable opportunité pour adapter et repenser notre modèle socio-économique pour une « vision universelle, intégrée et de transformation pour un monde meilleur », voulue, à travers l'Agenda 2030, par Ban Ki-Moon, et son successeur, António Guterres. Ainsi, la plupart des entreprises pensent qu’elles doivent s’emparer des ODD comme d’une référence pour progresser, se mettre en synergie et rendre compte du chemin qu’il reste à parcourir.
 
Face à ce constat mitigé, les auteurs des contributions formulent de nombreuses recommandations susceptibles d'améliorer la connaissance et l'appropriation des ODD par la société civile, qu'on peut classer en plusieurs groupes : la mobilisation politique et stratégique ; les plateformes et les réseaux ; les outils d'évaluation et de suivi ; les moyens financiers ; la participation et la citoyenneté ; l'aide au développement et la coopération internationale.   Cette publication collective écrit donc quelques lignes du récit que proposent les ODD aux habitants de la planète : une nouvelle culture commune et l'expression d'une nouvelle citoyenneté écologique ; le dessein d'une ouverture internationale et européenne renouvelée, en réaction aux tentations de la peur et du repli et porteur d'une nouvelle mondialisation ; l'affirmation de notre responsabilité, individuelle et collective, pour donner du sens à l'action publique comme à nos engagements privés ; une vision partagée, par le dialogue et l'échange entre les parties prenantes.

Ce rapport et ces concours volontaires seront versés à la corbeille que la France apportera au Forum Politique de Haut Niveau, organisé par les Nations Unies qui se tiendra cette année du 10 au 19 juillet  et qui, chaque année, examinera la bonne application des ODD.

Avec le soutien des Ministères de l’Europe et des Affaires étrangères, et de la Transition Ecologique et Solidaire, et du Groupe Caisse des Dépôts

Rapport Appropriation des ODD par les acteurs français
Communiqué de presse
Retrouvez la vidéo live du débat du 26 juin sur twitter en 2 parties :
1ère partie (56 mn) et 2ème partie (36 mn)
Posté le 31/08/2017
La newsletter du Comité 21 vient de sortir sur l'ODD 17 Partenariats
Pouvez-vous nous rappeler la mission du Rameau et son périmètre d'action, autour des alliances innovantes au service du bien commun, en lien avec l’ODD17 « Partenariats pour la réalisation des objectifs » ?

 Face aux fragilités grandissantes sur leur territoire, 69% des Français, 81% des dirigeants d’entreprise, 86% des responsables associatifs, et 87% des maires plébiscitent des alliances innovantes pour réduire les fragilités et inventer de nouveaux moteurs de croissance et d’emplois*. Ce « devoir d’alliances » n’est pas seulement un besoin, c’est une réalité en construction. 76% des maires considèrent que leur territoire est entré dans une dynamique de co-construction… mais 46% d’entre eux ne savent pas comment faire concrètement. Depuis 2006, Le Rameau observe ce mouvement. Il mène des expérimentations innovantes pour comprendre les leviers et les freins au développement d’alliances innovantes au service du bien commun. Capitalisés, modélisés et rendus accessibles en « open source », ces travaux sont mis à disposition des organisations et des territoires, en partenariats avec les institutions et les réseaux concernés. Mentionnons en particulier trois enjeux : le changement d’échelle de l’innovation sociétale, la co-construction territoriale, et l’émergence de modèles socio-économiques hybrides.  

Quels sont les enjeux principaux de partenariats que vous identifiez ? Pouvez-vous nous donner quelques exemples de projets innovants multi-acteurs développés dans des territoires ?
 

Après une décennie de recherche empirique, les résultats démontrent que les impacts des partenariats stratégiques sont concrets. Performance des organisations impliquées, accélération de l’innovation sociétale & territoriale, et accroissement de la confiance en sont les fruits. Concernant la performance, l’exemple marquant est l’AFM Téléthon : sans l’engagement des Français, mais aussi des scientifiques, des acteurs publics et des entreprises, la France ne serait pas leader mondial des biothérapies génétiques et cellulaires. Grâce à un modèle partenarial innovant, le 1er laboratoire pharmaceutique d’intérêt général au monde est en cours de construction sur Evry. Concernant l’innovation, l’action radicalement novatrice du fonds d’innovation AG2R LA MONDIALE est exemplaire en matière de soutien au changement d’échelle de l’innovation sociétale. Au-delà du financement, il s’agit d’accompagner très concrètement les projets à très forte utilité sociétale, et de co-construire avec eux. La Caisse des Dépôts s’inspire de cette initiative pour proposer un nouveau dispositif collectif. Concernant la confiance, c’est sur les territoires que les impacts de la co-construction sont les plus visibles. La dynamique « Agir ensemble à Charenton & à Saint Maurice (94) » en est une illustration. Sur deux communes de 45.000 habitants, c’est plus de 150 dirigeants d’organisations – associations & entreprises – qui se mobilisent pour bâtir ensemble des actions concrètes au service des enjeux de leur territoire.    

Quelle dynamique à mettre en place pour développer de nouveaux modèles de partenariats ? Quelles recommandations préconisez-vous afin de déployer des solutions innovantes pour la réussite de l’Agenda 2030 ?


  L’ODD 17 est déjà une réalité en France, sachons l’observer et la promouvoir. Elle est très incarnée dans les territoires. Pour favoriser et amplifier ce mouvement, trois conditions sont essentielles :
-          Valoriser les partenariats existants et les écosystèmes qui les facilitent. La France est en cours de rattrapage de son retard dû à un cloisonnement particulièrement fort entre les mondes. Appuyons-nous sur les pratiques des pionniers pour accélérer.
-          Reconnaitre un « droit d’expérimentation partenariale » pour limiter les risques que prennent les partenaires. Aujourd’hui, les freins techniques – juridiques, sociaux, fiscaux et d’accès au droit commun – sont très lourds pour les partenariats stratégiques. Il convient d’offrir un cadre adapté au développement des alliances innovantes.
-          Accompagner les organisations et les territoires avec des démarches adaptées à leurs objectifs et à leur maturité. Il n’existe pas de « solution miracle », mais au contraire une diversité de formes de co-construction. Elle permet à chacun de découvrir progressivement la valeur ajoutée partagée d’une telle dynamique. Donnons-nous collectivement les moyens d’accompagner ce mouvement. Soulignons en particulier le rôle structurant du Comité 21.
(Ré)enchantons le monde ! Des solutions existent pour relever nos défis collectifs, et la co-construction est une méthode efficace. Sachons donc redonner espoir dans notre capacité collective à répondre aux enjeux de ce début de XXIème siècle.  
* Etudes PHARE de l’Observatoire des partenariats auprès des citoyens, des maires, des associations et des entreprises (COMISIS – OpinionWay, 2015-2016) www.lerameau.fr/

A lire

Posté le 29/06/2017
60ème anniversaire du Traité de Rome : réinventons le projet européen grâce aux ODD !
Alors que l’Union Européenne fête le 25 mars son 60ème anniversaire, le climat de défiance actuel, la montée des populismes et le Brexit démontrent l’existence d’une réelle crise politique et idéologique aussi bien envers ses objectifs que la façon dont elle a de fonctionner. L’anniversaire du Traité de Rome constitue donc l’opportunité d’amener un nouveau souffle à l’Union et de refonder son projet politique centré sur les valeurs universelles portées par des Objectifs du développement durable* dans le cadre de l’Agenda 2030. Né de l’Agenda 21 de Rio (92), le Comité 21 appelle à ce nouveau projet européen pour une société plus juste et plus durable en prônant le partenariat multi-acteurs !
Lire le communiqué
Posté le 24/03/2017
Note sur les rapports développement durable 2015 des adhérents du Comité 21
Comme tous les ans, le Comité 21 a effectué la lecture et la valorisation des rapports de développement durable de ses adhérents. En 2015, le Comité 21 vous propose de découvrir synthétiquement 73 rapports annuels dont 38 rapports de collectivités, 29 rapports d'entreprises, et pour la première fois, 4 rapports d'établissements d'enseignement supérieur ! C’est l’approche multi-acteurs du Comité 21 qui transparait ici et se confirme par notre choix de promouvoir et d’accompagner également les associations pour une plus grande prise en compte de leur responsabilité sociétale qui donnera peut-être lieu demain à la publication de leur propre rapport. Autre nouveauté cette année : nous avons fait le choix de présenter les rapports des collectivités non par ordre alphabétique, mais selon leur région d’appartenance, en rapprochant les régions amenées à fusionner en 2016. Après les longs débats sur les compétences préalables à l’adoption de la loi de réforme territoriales, et à quelques semaines des élections régionales et de la fusion des régions, il nous semble indispensable de proposer une vision croisée des enjeux, des actions et des indicateurs des collectivités d’un même grand territoire. Nous présentons également une analyse sous forme de « regards croisés » sur l’action et le reporting des entreprises et des collectivités qui fait suite à la rencontre du 17 novembre 2015 dédiée aux rapports de développement durable. Collectivités et entreprises se rejoignent notamment sur trois enjeux : la biodiversité, le climat et les achats responsables. 56 pages.
A télécharger
>> Note 21 Reporting 2015
Posté le 18/12/2015
Réalisation d'une fiche Repère Agenda 21 scolaire pour Rio+20
Dans le cadre de son programme "Education au développement durable", le Comité 21 a pour objectif de favoriser et promouvoir les initiatives EDD de ses adhérents en s’appuyant sur différents outils et services (accompagnement, animation sites Internet, dépêches,...). Le Comité 21 se doit de mobiliser, tout au long de l’année, tous les acteurs de la société civile (associations, collectivités, entreprises, institutionnels, syndicats, éducation nationale, médias…) pour porter à connaissance de tous le panorama national des démarches développement durable des établissements scolaires, de l’école au campus. A l'occasion du Sommet de la Terre de Rio et dans le cadre des travaux du "Club France Rio+20" le Comité 21 a publié une fiche repère sur les Agenda 21 scolaire. Télécharger la fiche
Posté le 31/05/2012
Vers un nouveau modèle urbain ?
Le Comité 21 publie un nouvel ouvrage intitulé Du quartier à la ville durable, vers un nouveau modèle urbain ? Alors que l’État relance son plan Ecoquartiers et que les initiatives pour un urbanisme durable se multiplient en France et à l’étranger, le Comité 21 livre sa vision de la ville durable, à travers cet ouvrage qui propose des réponses concrètes, assorties d’une centaine d’exemples. Après l’expérimentation des écoquartiers, il est urgent de changer d’échelle pour passer à la ville durable. L'auteur, Antoine Charlot, responsable du programme Territoires durables du Comité 21, précise  que « la ville durable ne peut se résumer à un cortège de maisons passives ou à la construction d’un éco-quartier. Elle représente un changement radical du modèle urbain, qui doit dépasser les seules mesures environnementales ! ».
Edition du Comité 21 - auteur : Antoine Charlot, responsable du programme Territoires durables en collaboration avec l’AMGVF et avec le soutien de la Caisse des dépôts, de GDF SUEZ et de Vinci 160 pages - 20 euros
à commander auprès de Claire Sehier –
sehier@comite21.org
Un exemplaire de l'ouvrage sera adressé aux présidents et maires adhérents du Comité 21.

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Ecoutez le reportage de Pascale Marcaggi de Radio Ethic sur la Ville durable dans la rubrique Habitat et Mobilité durables, tous les jours à 17h, avec les interviews de :
- Gilles Berhault, président du Comité 21
- Michèle Pappalardo, commissaire générale au développement durable
- Bettina Lavile, présidente du Comité de prospective du Comité 21
- Anne Gellé, maire-adjointe de la ville d'Argenteuil
- Antoine Charlot, auteur de l'ouvrage et responsable du programme Territoires durables
Posté le 02/05/2011
De l'école au campus, agir ensemble pour le développement durable : guide méthodologique de l'Agenda 21 scolaire
Le Comité 21 a publié, en 2006 et réédité en 2007, le guide De l'école au campus, agir en ensemble pour le développement durable - guide méthodologique de l'Agenda 21 scolaire. Conçu en coordination avec le groupe de pilotage de son programme « Education au développement durable » (une quarantaine d’organismes experts), ce guide s’adresse à la communauté éducative et aux acteurs de l’éducation au développement durable qui souhaitent mettre en place une démarche développement durable dans un établissement scolaire. Le Comité 21 a élaboré une méthodologie pour la conception et la mise en œuvre de ces Agenda 21 scolaires. Sur la base de nombreux témoignages et retours d’expériences, il souhaite ainsi susciter la « contagion ».
Edition : Comité 21 - Co-diffusion avec le CRDP Académie de Paris - avec le soutien de l'ADEME et la Fondation Véolia Environnement. 104 pages. Rupture de stock
A télécharger                                                         
Posté le 11/04/2011
Le Comité a réalisé une plaquette sur l'Agenda 21 scolaire destiné à convaincre les décideurs
Le Comité 21 et ses partenaires associatifs de l'éducation à l'environnement et au développement durable* ont réalisé un outil de communication, pédagogique et synthétique, pour inciter les décideurs (élus locaux, recteurs, inspecteurs d'académie, chefs d'établissements, enseignants...) destiné à impulser des démarches de développement durable dans les établissements scolaires (Agenda 21 scolaires). Cet outil démontre l'intérêt des Agenda 21 scolaires et l'efficacité d'un partenariat avec les acteurs associatifs de l'EEDD. Construit sous la forme d'un mode d'emploi pratique (Pourquoi se lancer ? Comment ça marche ? Passez à l'action !), il est illustré de témoignages de décideurs du programme « Etablissements du développement durable de Haute-Normandie ». Le fichier numérique, complété par un mode d'emploi, est téléchargeable. Les acteurs de terrain qui souhaitent l'utiliser pour convaincre des décideurs de leur territoire peuvent l'adapter avec leurs propres coordonnées. Il suffit de compléter le cadre « Votre contact » de la page 8 puis d'imprimer la plaquette personnalisée. Le fichier personnalisé n'est pas enregistrable, il est réservé à l'impression. Des exemplaires papiers de la plaquette peuvent également être envoyés sur demande, au cas par cas, les frais de port demeurant à la charge du demandeur.
Télécharger la plaquette

Télécharger le mode d'emploi

Télécharger le compte-rendu de la conférence de lancement le 7 octobre 2009
Télécharger l'intégralité des témoignages des partenaires du programme "Etablissements du développement durable" de Haute-Normandie


*l'Ifrée, le réseau Ecole et Nature, le réseau Ecorce et l'UNCPIE dans le cadre du programme Agir ensemble pour ACCompagner les Établissements Scolaires et Extra-Scolaires dans leurs démarches de Développement Durable
Posté le 10/01/2011
Exemple de Plan d'actions réalisé par le Comité 21
Exemple du plan d'actions virtuel de l'Agenda 21 du Collège Saint-Exupéry de la commune des Flots bleus (département Planète Terre)

Durée du premier plan d'actions : 1 année scolaire


La réalisation et la communication du diagnostic partagé ont permis au groupe de pilotage de définir cinq axes de progrès pour l'Agenda 21 du collège Saint-Exupéry. Dix actions sont programmées dans la cadre du premier plan d'actions, qui se déroulera au cours de l'année scolaire :

1 Lutter contre les changements climatiques

2 Protéger la biodiversité

3 Consommer sain et responsable

4 promouvoir l'égalité des chances et la diversité culturelle

5 Etre citoyen de son territoire et de la planète
Posté le 06/01/2011
Premier rendez vous Agenda 21 scolaire du Comité 21 Pays de la Loire
Le Comité 21 Pays de la Loire a organisé un premier rendez-vous Agenda 21 scolaire, le 17 novembre, qui a rassemblé une trentaine d’adhérents et partenaires. Les différents témoignages ont permis de découvrir tout d’abord, le contexte, la méthodologie et le panorama national des Agenda 21 scolaires présenté par le Comité 21. La ville d’Angers a exposé l’articulation entre un Agenda 21 scolaire et un Plan d’éducation local (PEL), entre le projet de territoire et le projet d’établissement. Enfin, le réseau durable de l'enseignement agricole public des Pays de la Loire a expliqué précisément la posture d’un éco-délégué dans les Agenda 21 scolaires. Cette rencontre a ouvert des perspectives de travail en réseau entre les différents échelons territoriaux (Région, départements, communes) et les acteurs concernés. Le Comité 21 Pays de la Loire propose d’organiser une prochaine réunion dans ce sens. Les comptes rendus des différents rendez-vous seront disponibles sur le site www.paysdelaloirecomite21.org, dès son ouverture en janvier prochain. Antoine Charlot – charlot@comite21.org
Posté le 29/11/2010
Rendez-vous EDD du Comité 21 sur le Plan vert et l’ancrage territorial
Le 13 octobre 2010, le Comité 21 a organisé le rendez-vous EED intitulé « Le Plan vert, une opportunité pour renforcer l’ancrage territorial des acteurs locaux ». Cette demi-journée a été l’occasion de rassembler autour de la table différents acteurs du territoire – enseignement supérieur, collectivités, associations et entreprises – soit environ 35 participants, qui ont pu échanger sur le nouveau dispositif prévu par l’article 55 de la loi Grenelle 1 de 2009 qui rend obligatoire la démarche développement durable « Plan vert » dans les campus français. Le thème a été abordé sous l’angle de l’ancrage territorial : Anne Dubosc, MEEDDM, a engagé la réflexion sur la possibilité de passerelles entre les établissements d’enseignement supérieur et le territoire. Les intervenants ont ensuite développé deux axes principaux : Bernard Lemoult, l’école des Mines de Nantes et Bernard Gérard, Le Havre Développement, ont parlé de l’articulation entre un Agenda 21 de territoire et une démarche de développement durable de campus. Marie-Alexandra Coste, Caisse des dépôts et consignations, a quant à elle traité le sujet via le rôle que les entreprises ont à jouer dans le Plan vert. Le Comité 21 publiera en début d’année une note de cadrage sur le sujet. Christine Delhaye – delhaye@comite21.org
Posté le 26/10/2010
Le Comité 21 publie une Note 21 : les entreprises peuvent-elles contribuer à l'éducation au développement durable ?
Au-delà d'une notion éducative limitée à un lieu (l'école) et à un public (l'élève), il apparaît clairement aujourd'hui que la notion d'éducation englobe celles d'information, de sensibilisation, de prise de conscience et enfin de changement de comportement du citoyen. C'est sur la base de ce postulat qu'une contribution des entreprises à l'éducation au développement durable semble possible. 
En présentant enjeux, pratiques et recommandations, l'étude du Comité 21 s'interroge sur la notion d'éducation au développement durable des entreprises, recense les cibles visées et les actions à valoriser. La Note 21 propose un état des lieux ainsi que des bonnes pratiques auprès de cibles variées : grand public, jeunes, consommateurs, salariés, populations vulnérables. Il ressort que les entreprises utilisent de nombreux moyens de communication pour toucher l'ensemble de leurs parties prenantes et que leurs actions sont menées majoritairement de manière partenariale. Le partenaire expert - et souvent associatif - vient ainsi souvent légitimer son initiative.
A télécharger

>> Télécharger la note 21
Posté le 01/06/2010
Le Comité 21 et le cabinet des Enjeux et des Hommes publient un guide pratique sur la mobilisation des équipes, à destination des entreprises et des collectivités locales
Alors que la place accordée à la mobilisation des équipes pour le développement durable est aujourd'hui reconnue comme un critère de performance pour les entreprises et les collectivités locales, les acteurs qui souhaitent mobiliser les salariés autour de cet enjeu se trouvent souvent démunis, face à l'ampleur de la tâche à accomplir. Ce guide est composé de 10 fiches pratiques, comportant des définitions et informations essentielles (apports théoriques, schémas, clés de réussite...), des témoignages d'experts (responsables développement durable, RH, prestataires...), ainsi que 130 illustrations concrètes de projets de mobilisation réussis en entreprises et en collectivités (études de cas, témoignages, exemples...). Il est téléchargeable gratuitement sur www.comite21.org et www.desenjeuxetdeshommes.com. En complément, une base de données a été développée dans l'espace adhérent du site du Comité 21, proposant des fiches « bonnes pratiques » et des fiches « offres de produits et prestations » testées et approuvées par ses adhérents. Grâce à ce moteur de recherche, ces derniers trouveront des idées et des références, classées selon différents critères, pour optimiser leur projet de mobilisation des équipes.

>> consulter et télécharger le guide pratique
>> accéder à la base de données
>>télécharger le Communiqué de presse
Posté le 09/03/2009
Etude sur le Bilan et perspectives de l'action des collectivités pour l'éducation au développement durable
Dans le cadre de la conférence internationale "Agir ensemble pour éduquer au développement durable" ( 27 au 29 octobre 2008 à Bordeaux ), le Comité 21, en coordination avec l'Association des Maires de France, a réalisé une synthèse du « bilan et perspectives » de la France pour l'éducation au développement durable des collectivités. Sur la base d'une consultation auprès de son réseau de collectivités, le Comité 21 a élaboré un document organisé autour de trois axes : les collectivités éco-responsables ; les collectivités agissent auprès des citoyens et les collectivités et « ses partenaires». Des recommandations ont été exprimées collectivement  par tous les acteurs réunis lors d'une séance de restitution finale animée par Des enjeux et des hommes.
A télécharger
Annexes

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>> Télécharger la restitution finale
Posté le 17/11/2008
Publication sur la contribution des collectivités à l'éducation au développement durable
Le COMITÉ 21 et SUEZ s'engagent pour l'éducation au développement durable dans les territoires avec la publication du guide intitulé « La contribution des collectivités à l'éducation au développement durable - enjeux, recommandations et retours d'expériences ». Outil méthodologique indispensable pour les collectivités, cet ouvrage propose de mettre en place une stratégie d'éducation au développement durable pour amener le citoyen à s'engager concrètement dans la vie de son territoire. Ce document a pour objectif d’assister les collectivités dans leur contribution à l'éducation au développement durable des jeunes et des familles. Il propose des recommandations stratégiques et méthodologiques, assorties des retours d'expériences, en France et en Europe. La première partie cerne les grands principes de l'éducation au sein d'une collectivité. Le chapitre II propose une approche méthodologique pour créer ou renforcer l'axe « Education au développement durable » dans le cadre d'un Agenda 21. La troisième partie identifie sept champs d'actions privilégiés pour l'éducation au développement durable. Pour illustrer les recommandations, le dernier chapitre décrit un exemple concret : l'éducation au développement durable à Lille. 112 page L'étude est diffusée sur demande au Comité 21 (hors frais de port) et une version électronique est téléchargeable sur les sites du COMITÉ 21 : COMITE 21 et de SUEZ
>> Communiqué de presse
>> Télécharger l'étude
Posté le 14/01/2008
198Initiatives d'établissements
Evénements
Outils pour agir
  • Un nouvel outil ODD : Ici et Là-Bas, comprendre les objectifs de développement durable et passer à l'action !
  • L’École engagée pour le développement durable en Nouvelle Calédonie
  • Ecophylle : envie de devenir éco-délégué ou de former des éco-délégués ?